dimanche 27 février 2011

La véritable origine des évangiles

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La véritable origine des évangiles des Eglises Chrétiennes

Le mot "Evangile" vient du grec "Euaggelion" qui veut dire "bonne nouvelle". Cependant, il y a déjà une première chose à dire concernant ces évangiles : ils sont tous "selon" quelqu'un, selon Matthieu, selon Marc, selon Luc, selon Jean. Nous n'avons aucune certitude concernant l'identité de leurs auteurs.

Une deuxième chose maintenant : le clergé chrétien aime faire croire que lorsqu'on parle des évangiles il s'agit d'une rédaction unique à partir de textes initiaux. Dommage pour eux, mais c'est entièrement faux ! Les textes ont été remaniés, et encore une fois remaniés, manipulés et de nouveau manipulés. Le fait est facilement démontré par les exégètes qui se sont penchés sur ces textes-là, mais le clergé chrétien continue à camoufler habilement cette information... on le comprend, que soit connue la vérité à ce sujet... ce ne serait pas vraiment "une bonne nouvelle" pour lui, mais bien plutôt la plus épouvantable des nouvelles !

Citons à ce sujet l'intéressant ouvrage du Père Kannengiesser : "Foi en la résurrection, résurrection de la foi" (1974), où il écrit : « il ne faut pas prendre au pied de la lettre les faits concernant Jésus rapportés par les Evangiles qui ne sont que des œuvres de circonstance ou de combats [dont les rédacteurs ...] consignent par écrit les traditions de leurs communautés concernant Jésus ».

Fort intéressant, en tenant compte, en plus, du fait qu'aucun des auteurs des Evangiles n'a été témoin oculaire de ce qu'il a écrit, aucun ! Kannengiesser parle de "combats", pourquoi ? Parce que les Evangiles sont un tri de textes, un assemblage de textes, fait dans un contexte particulier et spécialement dans le contexte d'une lutte entre communautés chrétiennes, entre Judéo-chrétiens et Pauliniens (les disciples de Paul).

Les textes évangéliques que nous possédons aujourd'hui ont comme base une remise à jour effectuée 100 ans après la mort de Jésus, et ceci après déjà des remaniements suivant d'autres remaniements... le tout opéré à partir de différentes sources (... au pluriel s'il vous plaît !)

Ces évangiles ne sont pas les premiers documents chrétiens ! Par exemple l'Epître de Paul "aux Thessaloniciens" leur est antérieure d'au moins 50 ans. Et il faut noter que Paul était jugé par ses contemporains comme quelqu'un qui avait trahi la pensée de Jésus. Tous les Apôtres l'ont considéré comme un traître, pourtant c'est Paul qui va être le grand bâtisseur, le fondateur du Christianisme tel que nous le connaissons encore aujourd'hui !

Ce christianisme ne serait pas actuellement ce qu'il est et les Evangiles ne seraient pas non plus ce qu'ils sont, sans Paul et, plus tard dans le temps, sans l'empereur Constantin.
Il faut le dire - même si c'est avec un réel et profond regret que nous le disons - cette Religion, ses quatre Evangiles, la plupart des textes formant le "Nouveau Testament"... tout cet ensemble constitue une trahison permanente de la pensée de Jésus.

Il n'existe aucun témoignage qui soit daté d'avant 140 et qui relaterait l'existence d'une quelconque collection d'écrits évangéliques. C'est vers 170, d'après l'évaluation de T.O.B. (Traduction Œcuménique de la Bible), qu'est apparu un statut canonique pour ces quatre évangiles. T.O.B. dit très clairement que les textes évangéliques s'adaptaient « aux divers milieux... », répondaient « aux besoins des églises... », exprimaient « une réflexion sur l'Ecriture... » et répliquaient « ...même à l'occasion aux arguments des adversaires, et » [qu'ils avaient] « recueilli et mis par écrit, selon leurs perspectives propres, ce qui leurs était donné par les traditions orales » !

En d'autres termes, dans ces textes, on a de très nombreuses fois trié, recueilli, sélectionné et souvent modifié... et ceci, toujours selon les "besoins" et "les perspectives propres" ! Néanmoins, au concile "Vatican II" (Rome, 1962-65), concile ouvert sous la Présidence de Jean XXIII - celui que les chrétiens de l'époque aimaient appeler "le Bon pape Jean" - les cardinaux constituant cet aréopage, tous ces grands spécialistes du mensonge, ont pu comme à leur habitude c'est à dire sans aucun complexe, conclure leurs travaux en déclarant à la face du monde... mais sans rire le moins du monde :

« L'Eglise [...] affirme, sans hésiter, l'historicité des 4 évangiles qui transmettent fidèlement ce que Jésus, le fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel jusqu 'au jour où il fut enlevé au ciel [...] ».


C'est faux... une fois encore, mais là, le mensonge est particulièrement grotesque, en plus ! Voyons de près ce qu'il en est :


Concernant Matthieu, il est de plus en plus souvent admis qu'il ne s'agissait nullement d'un compagnon de Jésus, que l'auteur était juif, qu'il utilisait un vocabulaire palestinien et que le texte était rédigé en grec ; on a également découvert que l'auteur appartenait à une communauté judéo-chrétienne, et qu'il était en rupture avec le Judaïsme.

Concernant Marc, ce n'est pas le livre d'un apôtre, mais le récit de quelqu'un qui était probablement le disciple d'un apôtre (ça fait une nuance !). Il y a beaucoup de latinismes dans son texte, donc il pourrait, selon les hypothèses, avoir été écrit à Rome. Ce texte s'adresse à des chrétiens qui ne vivent pas en Palestine.

Concernant Luc, Kannengiesser dit par exemple la chose suivante :
« Luc est le plus sensible et le plus littéraire, il présente toutes les qualités d'un vrai romancier », son évangile est écrit en grec classique, sans barbarismes. T.O.B. dit : « le souci premier de Luc n 'est pas de décrire les faits dans leur exactitude matérielle ».

Enfin concernant Jean, les opinions les plus diverses sont émises. T.O.B dit que : « tout porte à croire que le texte actuellement divulgué eut plusieurs auteurs ». D'autres pensent que des additions ultérieures y ont été apportées. Il règne une totale confusion quand à savoir qui est derrière le (ou les) présumé(s) "auteur(s)" de cet évangile. De toutes façons ici comme pour les trois autres on est devant l'inconnu concernant le (ou les) rédacteur(s), du coup on comprend mieux pourquoi, pour ces quatre évangiles, au lieu de citer à chaque fois le nom de l'auteur on emploie la formule : "selon"...


Ce qui est intéressant à retenir, c'est qu'il n'existe, du moins en l'état actuel de nos connaissances sur ce sujet, aucun écrit rédigé par un témoin oculaire de la vie de Jésus, que les Evangiles ne sont en fait, qu'une compilation d'informations concernant la vie publique de Jésus, et que ces informations émanaient, et de traditions orales, et d'écrits disparus aujourd'hui ! Lesquels "écrits disparus" étaient des intermédiaires entre la tradition orale et les écrits définitifs.


Mais pourquoi ont-ils disparu ?
Et, qui les a fait disparaître ?

Ne serait-ce pas ceux déjà cités plus haut, en particulier l'Empereur Romain, Constantin 1er le Grand... ceux-là mêmes qui veulent à tout prix faire croire que ces évangiles sont une transmission fidèle de la vie et des paroles de Jésus... et bien évidemment le Vatican ?

Tout le monde est en droit... au minimum, de se poser la question ?

Les soi-disant textes initiaux, auxquels les sophistes-théologiens
font souvent allusion, n'ont jamais existé !!

Ce sont des copies datant du IVème au Xème siècle de notre ère. Le nombre des copies de versions antérieures est d'environ 1 500, mais il n'y a pas de concordance entre elles. On a pu identifier 80 000 variantes, et il n'y a pas une seule page dans ces soi-disant textes initiaux qui ne soit aujourd'hui l'objet de contradictions. De copie en copie ces textes se sont trouvés transformés, modifiés, manipulés et adaptés pour correspondre "aux besoins", pour reprendre les mots de TOB. Ils sont pleins d'erreurs et de tromperies - on en dénombre plusieurs centaines de milliers - qui sont aisées à repérer, et qui sont connues.


Le recueil le plus important de ces "erreurs" est le "Codex Sinaiticus" qui, tout comme le "Codex Vaticanus", date du IVème siècle : il a été découvert en 1844 dans une bibliothèque du couvent de Sainte-Catherine dans le Sinaï ; il ne contient pas moins de 16 000 corrections manuelles attribuées, en tout, à sept copieurs-traducteurs différents. Certains passages ont même été, au fil du temps, changés trois fois pour être en fin de compte, remplacés par des textes complètement différents. Mr. Friedrich Delitzsch, auteur d'un dictionnaire d'ancien hébreu, et éminent spécialiste de la Bible a détecté plus de 3 000 erreurs graves dans ce texte qui appartient cependant au canon de l'Eglise Catholique.


Normalement quand on parle d'un "texte initial", ceci suppose d'abord l'existence d'un texte, évidemment, un "document initial", mais encore faut-il, pour qu'il soit vraiment "initial" qu'il s'agisse bien d'une première version et qu'elle puisse être garantie "authentique", que son origine soit claire et incontestable. Eh bien, en l'occurrence dans aucun de ces quatre Evangiles il n'y a le moindre texte, même partiel, pouvant répondre à pareille définition !

De ce fait on comprend très bien Jean Schorer, recteur de la Cathédrale Saint-Pïerre à Genève - son propos est assez percutant, jugez en plutôt - il dit ceci : « la thèse que le Nouveau Testament est inspiré par "Dieu" dans son intégralité est tout simplement injustifiable ».
Tous ceux qui sont de véritables athées - ceux pour qui "Dieu" n'est qu'une invention des hommes - partageront bien évidemment son avis, cela va de soi.

Mais revenons aux falsifications, à ce sujet Robert Kehl de l'université de Zurich écrit ceci : « il apparaît souvent qu'un passage est corrigé par quelqu'un, et puis après encore une fois par un autre copieur, traducteur, afin de recevoir un tout autre sens, et ceci en fonction des concepts dogmatiques d'une telle ou telle école théologique qui doivent être pris en compte. Tout ceci a fait des textes un cafouillage terrible et les a déformés ».

La majorité des chrétiens sont des ignorants : les gens qui forment cette majorité pensent que la Bible telle qu'elle est aujourd'hui a toujours existé et que, depuis le début de son existence, elle a toujours eu la forme sous laquelle ils la connaissent maintenant, ils pensent que "leur" Bible, comprenant l'Ancien et le Nouveau Testament, a toujours eu les textes qui la compose aujourd'hui.

Ils sont ignorants pour commencer, du simple fait que pendant deux siècles les premiers chrétiens n'avaient pas d'écrits du tout, hormis l'Ancien Testament, rédigé avant la naissance de Jésus-Christ ; d'ailleurs, à cette période-là la version canonique actuelle de l'Ancien Testament n'avait encore été, ni choisie ni arrêtée par les stratèges du Vatican, ou du moins leurs prédécesseurs... pour ne pas commettre d'anachronisme.

Ils ignorent aussi, sûrement, que se sont déroulés au cours des siècles, entre les diverses écoles et les divers courants de la pensée chrétienne des combats, des querelles, des guerres, des confrontations... voire des meurtres de personnalités - un exemple assez proche de nous : l'assassinat, plus que probable, du Pape Jean-Paul 1er en 1978, après seulement 34 jours d'un pontificat qui s'avérait devoir être (peut-être : on peut toujours rêver !) réformateur, au point de bousculer de déplorables habitudes ("maffieuses", entre autres, mais "intellectuelles" aussi, telle la condamnation de la contraception), toutes habitudes très profitables certes aux intérêts de certains prélats, mais épouvantables pour une foule d'autres personnes.

Tous ces conflits avaient en effet pour cause de sérieuses divergences de vue sur les doctrines à appliquer et les dogmes que la papauté entendait imposer au "peuple chrétien"... et au monde, car telles ont toujours été les dimensions de son ambition.

Cette majorité de chrétiens dont je parle, à l'évidence, ils ignorent que c'est à cause de ces violentes luttes intestines qu'est née la nécessité d'établir une base commune de doctrine. Et ils ignorent aussi, j'ai tout lieu de le supposer, que pour palier ces aléas cette base a été construite - mais 200 ans seulement après la mort de Jésus et s'est établie sur le socle de plusieurs compromis, dont celui-ci : il faudra dire et faire savoir partout que ces textes "sacrés" (les fameuses "écritures saintes" !) sont inspirés par "Dieu", que ces textes que nous entrons au canon de notre Eglise, sont "la parole de Dieu" ! Bien sûr, aux yeux de la "haute" hiérarchie de cette Eglise, il allait de soi que tous les autres textes (ou tous les textes des autres, c'est au choix !) devraient obligatoirement être considérés par le monde entier comme "nuls et non avenus".

En toute justice comme par simple logique, ceux qui ont déformé à un point tel les Ecritures ne devraient plus avoir... et depuis bien longtemps, le droit de faire de la théologie une science... ni de proclamer qu'avec eux, avec leur Eglise Catholique, le Vatican est seul détenteur de l'authentique "parole de Dieu", ils devraient plutôt avoir honte de perpétuer une organisation aussi mensongère.

Quand à leurs valets africains en soutane, qu'elles soient noire ou rouge, eux qui se sont mis au service de cette Eglise mafieuse, ils devraient avoir encore plus de honte, en pensant qu'ils ont abjuré la religion de leurs ancêtres, une religion honnête celle-là, et ont abandonné dans le malheur tous leurs frères et sœurs Africain(e)s... enfermé(e)s dans les griffes de cette Religion Romaine... souvent même à l'insu de leur propre conscience !

Comme on vient de le voir, il y a de quoi se poser des questions sur le sérieux des informations transmises par "les quatre évangiles". Non seulement il y a de nombreuses différences entre les quatre, on pourra le constater plus aisément en consultant "les Synoptiques", cette version où les textes sont présentés sur quatre colonnes adjacentes (une par évangéliste) pour permettre une comparaison immédiate.

De nombreuses divergences concernent certes des détails de grammaires et de vocabulaires, d'ordre des mots, mais il y a aussi des divergences plus graves qui affectent le sens de passages entiers, et il y en a une autre qui est aussi d'importance : il est impossible de faire concorder les différents tableaux de la généalogie de Jésus.


Il existe, en plus dans ces quatre évangiles, des faits qui se contredisent d'un texte à l'autre, ce qui démontre bien que ces textes ont été trafiqués abondamment (... et séparément !), en vue de faciliter l'intégration des quelques parcelles à chaque fois retenues pour devenir canoniques, et même en réalisant ce travail-là, l'Eglise n'a pas voulu - ou n'a pas pu - tenir compte de l'existence de multiples erreurs : elle les a laissé en place ; on a vu plus haut ce qu'en pensent les spécialistes intéressés !

Mais de toutes façons, comment pouvait-elle venir à bout de tous ces problèmes, avec des documents dont les textes ont été tant de fois trafiqués ?

mardi 12 janvier 2010

L'Amour n'est pas faiblesse (Daniel Meurois)

Voici un autre extrait d'un séminaire de Daniel Meurois-Givaudan en Octobre 2009 où il nous parle de l'attitude de Jésus au cours de sa vie, la fermeté dont il faisait preuve dans certaines situations, et il essaie de nous décrire l'Amour tel que le Maître Jésus le manifestait:


Comment le Maître Jésus se définissait-il lui-même? (Daniel Meurois)

Voici un extrait d'un séminaire de Daniel Meurois-Givaudan à Plazac en Octobre 2009. Ici, il nous parle de la manière dont le Maître Jésus-Christ se définissait lui-même:


dimanche 3 août 2008

Daniel Meurois: Les Annales Akashiques

Je vous ai déjà parlé des annales Akashiques. Nous sommes tous connectés aux annales Akashiques et c'est ce qui nous permet de deviner certaines choses sans pour le moins y avoir réfléchi auparavant. C'est ce qui explique les illuminations de certaines personnes au cours de leurs vies. En fait, il y a plusieurs manières d'accéder à la 'conscience universelle' et à la 'mémoire universelle'. Les personnes spirituelles savent que leur spiritualité les aide à développer leur intuition, qui est la faculté leur donnant accès à ces sources de connaissance. Or, il y a une autre méthode assez peu conventionnelle pour accéder aux annales akashiques: à travers le voyage hors du corps. Comme vient de nous l'expliquer Anne Givaudan dans l'article précédent, c'est une méthode qu'elle et son compagnon de l'époque, Daniel Meurois, ont pratiqué pendant un certain nombre d'années avant de découvrir qu'ils pouvaient aussi explorer l'espace temps, revenir dans le passé, et redécouvrir leurs propres vécus ou celui des autres. Vous trouverez ici une vidéo de 4 minutes où Daniel nous explique le concept des 'Annales Akashiques':


jeudi 31 juillet 2008

Anne Givaudan: le message Christique originel

Dans cette vidéo, Anne nous parle du message authentique du Christ tel qu'elle l'a reçu directement du Maître Jésus.


Partie 1:



Partie 2:

Anne Givaudan, la décorporation et l'éveil de la conscience

Dans les prochains articles, je vais vous présenter deux écrivains, un homme et une femme, qui ont collaboré pendant un certain nombre d’années sur une vingtaine de livres touchant à la spiritualité. Ils ont commencé à s'intéresser à cela après une expérience assez particulière : ils ont découvert, par hasard, un jour, qu’ils pouvaient sortir de leurs corps et explorer l’espace- temps. Il s'agit de Daniel Meurois et d'Anne Givaudan, deux écrivains français. Cette faculté qu’ils ont étudiée depuis ce moment-là leur ont permis d’apporter une somme impressionante de connaissance sur le rapport de l’homme à l’univers et son rôle dans cet univers. Pour une fois, j’aurais des vidéos en langue française à vous présenter. Je laisse le soin à Anne Givaudan de vous donner des détails de leurs expériences si extraordinaires :

Partie 1:




Partie 2:




Partie 3:


mercredi 23 juillet 2008

"Jesus in the Himalayas" documentaire de Discovery Channel

Ceci est un condensé de 9 minutes d’un documentaire d’une heure diffusé sur le Discovery Channel, produit par Ian Cross et Bini Adams, avec Jeff Salz comme présentateur, intitulé Jesus in the Himalayas (2001) et retraçant le chemin pris par Jésus pour voyager en Indes, dans les Himalayas. L’anthropologiste Jeff Salz retrace le parcours pris par Jésus du pied des montagnes indiens en passant par les lieux élevés jusqu’à 17,000 pieds, ou descendant les rivières jusqu’à la frontière tibétaine, en suivant les routes des marchands de l’époque biblique. On trouve une version française de ce documentaire sur le lien suivant: http://www.youtube.com/watch?v=Rx_b8Ir4C0k



dimanche 29 juin 2008

L’intuition en tant que source de connaissance


Il arrive souvent que l’on se réveille au matin en ayant en tête, tout à coup, la solution à un problème sur lequel on a travaillé sans relâche la veille, mais sans pour autant trouver la solution. À ce moment-là, on serait tenté de penser que la nuit nous a porté conseil et, en fait, on ne serait pas loin de la vérité. En état de sommeil, nous sommes coupés du monde extérieur, nos sens ne se focalisent plus sur les événements extérieurs, ce qui nous donne accès à notre intérieur, et à tout un univers que l’homme moderne connaît mal. Il y accède grâce à son intuition.


Comment se fait t-il qu’on arrive à trouver la solution à des problèmes complexes alors qu’on a du mal à le faire pendant l’état d’éveil. Il y a une théorie qui suggère que pendant l’état de sommeil, on a accès à une source de connaissance quasi illimitée, un puit de savoir auquel chaque individu aurait pu accéder s’il l’avait souhaité.


C’est généralement notre égo qui fait obstacle à l’accès à ce savoir. Notre égo nous pousse à nous voir nous-mêmes par rapport aux autres, à nous mesurer aux autres toujours. En nous comparant aux autres de façon perpétuelle, on développe un manque de confiance en soi, on ne cherche plus les solutions en soi, mais plutôt autour de soi. L’esprit ‘scientifique’, l’esprit du monde moderne a toujours besoin de preuves ; il a toujours besoin de tout prouver aux autres. Du coup, il ne se fie plus à son intuition, ne consulte plus cette source de connaissance qu’il porte en lui, et qui aurait pu le sortir des situations les plus difficiles. La personne qui se veut ‘scientifique’ dans son travail à tous les coups, se renferme lui-même dans un carcan auquel, souvent, seul la mort pourrait éventuellement l’en libérer. On peut dire sans hésitation qu’une personne qui se fie à son intuition a aussi la possibilité de vivre une vie plus satisfaisante, alors que celui qui ne s’y fit pas, aura toujours tendance à ne pas être satisfait, cherchant toujours autour de lui des réponses qu’il ne trouve pas.


Dans la culture orientale, il existe un concept qui suggère que quelque part dans l’univers, toutes les expériences du monde sont répertoriées et conservées dans une mémoire universelle et que chacun peut y avoir accès à tout moment s’il le souhaite. C’est ce qu’on appelle les annales Akashiques. Il semble que ce soit de là que les êtres éclairés qui ont marqué l’humanité puisent leurs savoirs. Mais les êtres éclairés, comme Jésus, le Bouddha, Mahomet ou Sathya Sai Baba ont aussi enseigné à l’homme les moyens d’avoir accès lui-même à cette source de connaissance et de sagesse. Toutes les formes de spiritualités, toutes les formes de pratique spirituelle, servent surtout à nous pousser à l’intériorisation, à nous tourner vers notre intérieur, pour éventuellement y trouver plus de paix et de tranquilité. En effet, le monde extérieur est un univers de changements, un constant remue-ménage. Et tout ce désordre embrouille l’esprit et nous empêche d’employer toutes nos facultés pour trouver la solution à nos problèmes.


La prière et la méditation semblent être les exercices classiques de spiritualité nous amenant à nous tourner vers notre fort intérieur, à nous écouter nous-mêmes, et à chercher les réponses, si besoin est, en nous-mêmes. Que faisons-nous quand toutes les traces physiques et visibles d’un événement passé ont fini par disparaître, ou ont été effacées volontairement. Devons-nous obligatoirement renoncer à retrouver ces traces qui auraient pu nous aider à mieux comprendre le monde où nous vivons, et possiblement à aider les autres à mieux le comprendre. Bon nombres de personnes affirment avoir eu accès à des événements du passé grâce des méthodes ‘non-conventionnelles’, à travers le rêve, la méditation, des visions, etc....Du moins, c’est l’esprit scientifique qui aurait tendance à considérer ces moyens comme ‘non-conventionnels’, comme peu sûrs et pas fiables. Examinez le cas d’un personnage comme Edgar Cayce qui donnait des conseils aux autres dans tous les domaines, même ceux auxquels il n’avait pas été formé lui-même auparavant. Considérez le cas de Jésus qui semble connaître à l’avance sa propre destinée et celles des autres. Considérez le cas de Sathya Sai Baba qui semble déjà tout connaître de chacun d’entre nous sans même nous avoir rencontrés auparavant.


Et si ce pouvoir de l’intuition était le naturel de tout un chacun, qu’il nous suffirait de nous y fier un peu plus pour arriver à le développer pour le meilleur? Dans cette quête de la vie de Jésus, j’aurais souvent l’occasion d’avoir recours à ma propre intuition, ou à me fier à celles des autres. Deux mille ans après les événements, il se pourrait que ce soit un moyen tout aussi efficace pour connaître la vérité sur les événements. Toutes mes recherches sur la vie de Jésus m’ont améné à comprendre que des événements importants de sa vie sont restés cachés pour l’ensemble de l’humanité. Et si la vérité était tout ce dont l’humanité avait besoin pour régler les conflits planétaires, entre nations, entre races, entre cultures? Cherchons en nous-mêmes les réponses et aidons, si possible, les autres à trouver ces réponses. Voilà la tâche que je me suis assigné dans cette quête de Jésus.

dimanche 15 juin 2008

Les signes qui montrent que Jésus n'est pas mort sur la croix!

Le temps passé sur la croix

Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est possible de survivre à la crucifixion. Même si c’est l’une des punitions les plus atroces que l’on pourrait infliger aux criminels dans l’ancien temps, il y a des cas connus de personnes qui ont survécu à cette expérience. L’historien juif du premier siècle, Joséphus rapporte dans La Vie de Flavius Joséphus avoir un jour rencontré trois de ses amis qui avaient été crucifiés, et après avoir fait appel au pardon du Commandant Romain Titus, les trois hommes furent descendus de la croix et reçurent la meilleure attention médicale possible. Deux d’entre eux moururent, mais l’un d’entre eux survécut.


Grâce aux récits des historiens comme Joséphus, nous savons que les criminels qui étaient crucifiés devaient être laissés sur la croix pendant plusieurs jours avant qu’ils ne meurent. Et la mort survenait avec l’épuisement et étouffement, non pas à cause des blessures de la personne. Avec le temps qui passe, les criminels, s’épuisant, finisaient par ne plus avoir de force pour tenir sur leurs jambes. En étant maintenus de la sorte avec leurs bras étirés, il y avait compression des poumons qui les empêchait de respirer proprement. Ils s’étouffaient et finissaient par mourir. Mais en général, cela arrivait au bout de deux ou trois jours. Parfois aussi, pour accélérer le procéssus, les jambes des criminels étaient brisées, ce qui les amenait à s’étouffer beaucoup plus rapidement et mourir par la suite.


Dans le cas de Jésus, les récits des évangiles canoniques nous donnent des informations sur le temps qu’il a passé sur la croix. Bon nombre de chercheurs estiment que ce temps-là ne suffit pas pour avoir donné la mort à Jésus.


Dans le récit de l’évangile de Marc, chapître 15, verset 25, vous pouvons lire ceci : « C'était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. » (La troisième heure chez les juifs de l’époque correspond à neuf heures du matin). Dans les versets 34 à 37, nous lisons ceci : « Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Voici, il appelle Élie .Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant: Laissez, voyons si Élie viendra le descendre. Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira. » (La neuvième heure correspond à 3 heures de l’après-midi.) Cela signifie qu’il est resté sur la croix pendant au moins six heures avant d’être considéré comme mort par l’assistance. Alors que certains ont suggéré qu’on lui avait donné une substance quelconque à boire avec le vinaigre, lui faisant perdre connaissance, il est clair qu’il n’a passé que six heures sur la croix.


Avec les autres récits de Mathieu, Luc et Jean, nous notons, soit le même temps, ou un temps plus court passé sur la croix. C’est dans l’évangile selon Jean que nous trouvons un temps encore plus court : « C'était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs: Voici votre roi.Mais ils s'écrièrent: Ote, ôte, crucifie-le! Pilate leur dit: Crucifierai-je votre roi? Les principaux sacrificateurs répondirent: Nous n'avons de roi que César. Alors il le leur livra pour être crucifié. » (Jean 19 :14 – 16) Dans ce récit, le procès a lieu bien plus tard, à midi, ce qui signifie que Jésus est resté encore moins de temps sur la croix. Le lendemain devait être le jour du Sabbat pour les Juifs et les corps des criminels ne devaient pas demeurer sur la croix à cause de cela.


« Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car c'était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les enlevât. » (Jean 19 :31)


Les corps des crucifiés devaient donc être enlevés des croix avant la fin de la journée, et sans surprise, on découvre que les deux autres hommes qui avaient été crucifiés avec Jésus étaient toujours en vie. Et leurs jambes devaient donc être brisées pour accélérer le processus. Mais dans le cas de Jésus, ils le trouvèrent apparemment inconscient et croyaient qu’il était déjà mort.


Le sang et l’eau

Il y a un détail qui devrait attirer l’attention du lecteur dans les récits des évangiles. Dans Jean 19 :32- 34, nous lisons ce qui suit : « Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau. »


Si Jésus était déjà mort à ce moment-là, on pourrait se demander comment cela se fait qu’autant de sang et d’eau puissent jaillir du corps de Jésus. Cela ne peut arriver que si le coeur de Jésus continuait encore à battre. Le sang ne circule plus au moment où le coeur s’arrête de battre. Dans le cas de Jésus, cela est la preuve qu’il vivait encore.


Un autre détail qui devrait nous frapper est que Pilate lui-même, lorsqu’on vient lui demander le corps de Jésus, fut surpris d’apprendre que celui-ci était déjà mort : « Pilate s'étonna qu'il fût mort si tôt; il fit venir le centenier et lui demanda s'il était mort depuis longtemps. » (Marc 15:39)


C’est un noble appelé Joseph d’Arimathée qui alla demander le corps de Jésus à Pilate. Nous savons qu’il est un disciple de Jésus et avait beaucoup d’influence à Jérusalem, car il alla directement à Pilate pour demander le corps de Jésus.


« Le soir étant venu, arriva un homme riche d'Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus. Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre. » (Mathieu 27 :57-58)


Quand on lit les récits de cette période, nous apprenons que les hommes condamnés, sous le régne de Rome, ceux qui étaient crucifiés, étaient tout simplement laissés dans le désert après leur mort afin que leurs corps soient dévorés par les bêtes sauvages. En principe, ils n’avaient pas les honneurs d’être placés dans un tombeau comme ce fut le cas pour Jésus. Le fait que le gouverneur Ponce Pilate ait authorisé que le corps de Jésus soit pris par les disciples est un signe que Pilate lui-même avait un certain respect pour Jésus.


Il y a des lettres de Pilate qui le certifient. Dans une lettre de Pilate addressée à l’empereur, il parle de son admiration pour Jésus, et même de la protection qu’il lui aurait accordée par moment. Une lettre authentifiée se trouve à la Bibliothèque du Congrès à Washington:


« Un jeune homme apparut en Galilée, préchant avec humilité, une nouvelle loi au nom du Dieu qui l’avait envoyé. Au début, j’ai été méfiant croyant que son but était de soulever le peuple contre les Romains, mais mes craintes se sont dissipées bien vite. Jésus de Nazareth parlait autant en tant qu’ami des Romains, que celui des Juifs. Un jour, j’observais au milieu d’un groupe de gens un jeune homme qui se penchait contre un arbre, s’addressant calmement à la multitude. On me dit que son nom était Jésus. Cela, je pouvais aisément le deviner, tant il était différent de ceux qui l’éoutaient. Ses cheveux doré et sa barbe lui donnaient un aspect céleste. Il avait l’air d’avoir la trentaine. Jamais je n’ai vu une physionomie aussi douce et sereine. Quelle différence entre lui et ses auditeurs aux barbes noires et aux physionomies de fauve. Ne voulant pas l’interrompre par ma présence, je continuais ma ballade mais demanda à mon secrétaire de se joindre au groupe et d’écouter. Plus tard, mon secrétaire me rapporta que jamais il n’avait lu chez les philosophes, quelque chose qui pourrait se rapprocher de l’enseignement de Jésus. Il m’apprit que Jésus était ni séditieux ni rebelle, alors nous lui offrîmes notre protection. Il avait la liberté d’agir, de parler, de rassembler et de s’adresser au peuple. Cette liberté illimitée provoqua les Juifs – pas les pauvres, mais les riches et les puissants.


Plus tard, j’écrivis à Jésus pour lui demander un entretien au Praetorium. Il vint. Quand le Nazaréen fit son entrée, je faisais ma promenade du matin et comme je lui faisais face, mes pieds avaient l’air cloués au sol de marbre et je tremblais de tous mes membres, comme un criminel coupable alors qu’il était calme. Pendant un temps, j’étais en admiration devant cet être extraordinaire. Il n’y avait rien en lui de repoussant, ni dans sa personnalité. J’étais stupéfié par sa présence. Je lui dis qu’il avait une simplicité attrayante et que sa personnalité l’élevait au-dessus des philosophes et enseignants de son temps. En somme, il fit une profonde impression sur moi et tout le monde à cause de sa générosité, sa simplicité, son humilité et son amour.


A présent, Noble Souverain, ce sont les faits concernant Jésus de Nazareth et j’ai pris le temps de vous écrire en détail à son sujet. Je dis qu’un tel homme qui ^pouvait convertir de l’eau en vin, transformer la mort en vie, les maladies en santé, calmer les mers déchainés, n’est pas coupable d’offense criminelle, et comme d’autres l’ont dit, nous devons reconnaître qu’il est réellement le Fils de Dieu !


Ton fidèle serviteur,

Ponce Pilate. »


Les herbes apportées par les disciples

Dans le récit de l’Évangile selon Jean, nous apprenons qu’après que le corps de Jésus ait été repris par Joseph, le disciple, Nicodème apporta des herbes au tombeau : « Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d'environ cent livres de myrrhe et d'aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c'est la coutume pour ensevelir chez les Juifs.» (Jean 19 :39-40)


Ce fameux mélange de myrrhe et d’aloès a beaucoup intrigué les chercheurs, car ces herbes avaient aussi des propriétés curatives. Elles avaient été utilisées par les Romains et les Grecs au moins 300 ans avant JC à cause de leurs propriétés medicinales. Ces herbes pouvaient-elles avoir été utilisées par les disciples eux-mêmes pour guérir les blessures de Jésus ou au moins pour commencer un traitement avant de le mettre dans la tombe ? Cette tombe appartenait à Joseph lui-même et se trouvait à proximité de la scène de crucifixion. Si Jésus était réellement mort, on pourrait se demander pourquoi ils avaient besoin d’autant d’herbes pour lui, car c’était réellement une quantité extravagante. Selon les traités médicaux anciens, une mixture de myrrhe et d’aloès est un remède efficace en cas de blessures.


Ce qui a pu se passer à l’intérieur du tombeau.

C’est là une question qui intrigue les chercheurs depuis des années. Devons-nous accepter la version officielle de l’Eglise et croire que Jésus est vraiment mort sur la croix, ou alors, pouvons-nous prendre en considération tous les indices que je viens de vous indiquer ici ? Nous savons, d’après les récits de évangiles, que la tombe était bien gardée, les signes surnaturels que les gens observaient au moment de la mort de Jésus leur faisaient peur. On pourrait se demander s’ils sont effectivement restés à leurs postes.


Un autre point à noter est le fait que cette nouvelle tombe appartenait à un disciple de Jésus. Elle pouvait bien contenir un passage secret menant ailleurs qui aurait permis à quelqu’un de rejoindre Jésus alors que la tombe était fermée de l’extérieur. L’évangile selon Luke (23:53) nous apprend ceci : « Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis. » Joseph d’Arimathée était un homme riche d’influence. Il est possible qu’il ait pu intervenir lui-même.


Mais nous n’avons pas à aller jusque là pour croire que Jésus n’était pas encore mort au moment de la mise au tombeau. Le récit du manuscrit trouvé par Notovitch au Tibet nous montre bien que Jésus avait appris à guérir les bléssés et à restaurer le corps humain de ses blessures. Nous savons qu’il était un excellent guérisseur. Si on imagine qu’il était dans un état de coma à la descente de la croix et qu’il soit revenu à lui dans la tombe, il aurait très bien pu se guérir seul à l’aide des herbes qu’il avait avec lui. Plus tard, je vous parlerai d’une autre possibilité qu’on a pu envisager pour expliquer qu’il ait pu s’en sortir.


De toute façon, il existe bon nombre d’indices qui montrent qu’il a bien survécu à la crucifixion. Mais ces indices existent dans des documents n’appartenant pas à la tradition judéo-chrétienne. Ce qui explique pourquoi les chrétiens ne les connaissent pas. Pourtant ces textes sont tenus en estime dans d’autres traditions du monde : en Perse, en Inde, au Tibet, et même en Chine. Jésus a toujours été un être de lumière marquant son assistance partout où il est passé après son départ de la Palestine. Parcequ’il est clair qu’il ne pouvait demeurer en Palestine après cela. Il était un condamné à mort. Pour ne plus avoir d’ennui avec les autorités romaines, il se devait de quitter la jurisdiction de l’Empire Romaine.


L’attitude des Chrétiens a toujours été d’ignorer ces textes provenant du reste du monde, et les considérer comme hérésies. Ils en ont peur et ne veulent pas en entendre parler. Pourtant, c’est précisément dans ces documents d’ailleurs que l’on pourrait retrouver des traces de la vie de Jésus après la crucifixion. Il a continué à vivre jusqu’à un âge fort avancé. Si au moins, les Chrétiens du monde osaient sortir des chantiers battus, ils auraient trouvé un Jésus encore plus impressionnant qu’ils n’avaient pu imaginer. L’image de Jésus telle que nous montre l’Église est une image déformée. Il convient de faire des recherches pour retrouver ce qu’il a été. Il existe encore des indices dans d’autres traditions du monde de ce que Jésus a réellement été. Dans les articles qui suivent, je vous donnerai un aperçu du contenu de ces documents.


Il est évident que bon nombre des dogmes de l’Église n’existent que pour assurer l’autorité de l’Église sur les fidèles. Les apôtres étant les rares privilégiés à avoir été temoins de la résurrection, ils deviennent du coup les détenteurs d’une autorité transmise à travers l’Église et, et de Pape en Pape, garantissant la survie de l’institution. Mais un Chrétien ne doit pas avoir peur de la vérité. S’il faut la chercher, ayez le courage de le faire et vous ne serez pas déçu. Bien au contraire, vous vous lancerez alors sur une des quêtes les plus fascinantes de votre vie.

samedi 24 mai 2008

Résurrection V/S Réincarnation

Il fut un temps où l’Eglise défendait farouchement l’idée que la terre est plate avant que les scientifiques n’en démontrent le contraire. Il fut un temps aussi – c’était au début du 17éme siècle- où un autre conflit éclata, opposant les chercheurs comme Galilée aux représentants de l’Église, sur la question de savoir si la terre tournait autour du soleil ou pas, et le Saint-Office affirmant alors publiquement que soutenir la proposition que le soleil est immobile au centre du système est « insensé et absurde en philosophie et formellement hérétique car elle s’oppose aux Saintes Écritures et à l’interprétation commune des Saints Pères… » Aujourd’hui c’est toujours avec la même fermeté qu’elle défend l’idée de la résurrection de Jésus et de son ascension physique au ciel, malgré le fait que bon nombre de prêtres, de théologiens et d’évêques eux-mêmes ont fini par douter de la réalité de la résurrection.


Comment pouvons-nous savoir que Jésus a survécu à la crucifixion et a continué à vivre par la suite ? Simplement parcequ’il y a des traces de sa présence après la crucifixion ailleurs, et même un tombeau à Srinagar au Kashmir, que l’on considère comme le sien. Non, il n’est pas mort sur la croix, et était probablement dans un état de coma lorsequ’il fut enlevé de la croix. Je m’intéresserai à ce problème plus tard.


Je vais d’abord m’intéresser à l’ascension de Jésus dans son corps physique. Toute créature meurt ; les hommes, les animaux, les plantes sont tous sujets à la même loi de vie et de mort. Le seul être dans l’histoire de l’humanité à avoir surmonté la mort, selon l’Église, est Jésus ! Tous les prophètes du monde sont morts éventuellement un jour : Mahomet, Krishna, Siddharta Gautama, Rama, Mahavir...etc...Pour l’Église, Jésus est le seul qui ne meurt pas parcequ’il est d’essence divine. Cela donne une autorité divine à Jésus, mais aussi une suprémacie sur tous les autres prophètes et saints du monde. Certains diront que ce ‘miracle’ spectaculaire qu’est la résurrection est la confirmation que c’est son message qui devrait être écouté parmi tous les autres.


Je ne cherche en aucun cas à diminuer la valeur de son message, mais j’espère que vous comprenez ce qu’une telle croyance peut avoir de néfaste dans l’esprit de ceux qui la partagent , les Chrétiens en général, les amenant même à penser que les autres religions inspirées par les ‘simples mortels’ ne pourraient être qu’inférieures par rapport à la vraie religion du Christ.


Ce que je souhaite faire avec mon blog, c’est de démontrer à mes lecteurs l’universalité des grandes religions du monde. Si Dieu, le Dieu unique en qui je crois, est l’inspiration derrière les grandes religions du monde, cela ne devrait pas être un problème pour moi de réconcilier les messages des fondateurs de ces religions. Mais dans le cas du Christianisme telle qu’il est, le concept de résurrection est un sérieux obstacle sur mon chemin. Vous allez découvrir à présent que Jésus lui-même ne l’a jamais enseignée à ses disciples, que c’est une idée qui est née au sein des pères de l’Église, mais cela a fini par influencer tout l’Occident à travers les églises chrétiennes.


La résurrection est une théorie qui suggère la possibilité pour l’humain de se relever de la mort dans son propre corps. En d’autres mots, les personnes décédées restent dans un état de sommeil jusqu’à ce qu’elles soient réveillées pour le jugement dernier. La réincarnation, en revanche, est la croyance que l’âme peut quitter un corps à la mort et renaître dans un autre corps en tant que nouveau-né, recommençant ainsi une nouvelle vie. Toute entité vivante est donc habitée par une âme qui quitte le corps après la mort de ce corps et intègre celui d’un nouveau-né.

Avec les religions plus anciennes, on retrouve l’idée que l’homme doit naître et mourir plusieurs fois sur terre avant de se libérer définitivement pour accéder à un autre niveau cosmique. Les Hindoues croient en la réincarnation, les Bouddhistes aussi y croient. Si vous étudiez le texte de la Bible, vous constaterez bien vite que les Juifs aussi, du temps de Jésus, y croyaient.


Dans l’évangile de Mathieu, Chapître 16, verset 13-14, nous pouvons lire :

Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme?
Ils répondirent: Les uns disent que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes
.’

(Lisez ici et ici)


En d’autres mots, ils sont en train de suggérer que les autres autour d’eux pensent que Jésus est Jean Baptiste, Elie ou Jérémie réincarné. Pourquoi diraient-ils cela s’il n’y avait pas déjà chez eux, à ce moment-là, la croyance en la réincarnation ? Vous remarquerez que Jésus lui-même ne les corrige pas lorsqu’ils le disent.


Il est vrai que la Bible contient des arguments contre la réincarnation, mais l’essentiel de ces arguments apparaissent dans le discours de ceux qui écrivent après la crucifixion de Jésus. La résurrection, la résurrection physique de l’homme dans son corps, semble apparaître chez les pères de l’Eglise qui devaient expliquer à la foule la disparition de Jésus après qu’il eut été ramené à la vie, et alors naquit l’idée de l’ascension de Jésus dans son corps physique. Il est possible que les proches disciples de Jésus eux-mêmes aient eu à fournir une explication, et ils ne pouvaient révéler la vérité à la foule car cela aurait mis la vie de leur maître en danger. Il est possible que ce soit eux qui aient inventé l’idée que Dieu, le Père, avait enlevé Jésus, Son fils, au ciel. Ou que ce soit une idée qui apparaît plus tard avec la nécessité que trouvait l’Eglise à soutenir, dans ses dogmes, la nature divine de Jésus.


La résurrection est un concept que Paul défendra scrupuleusement dans ses lettres après cela. Dans les Epîtres aux Corinthiens, lettre 15, versets 13-14, Paul dit :

S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité.Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.’


Il faut noter que Paul lui-même n’avait jamais rencontré Jésus auparavant ; il ne l’a pas connu de son vivant, mais il est devenu un disciple de Jésus après avoir eu une vision de lui alors qu’il était en route vers Damas. Et cela arriva après la crucifixion. Malgré cela, c’est la version de Paul de l’histoire qui a survécu jusqu’à ce jour, et c’est la version de Paul qui est exprimée dans les quatres évangiles canoniques du Nouveau Testament. Si j’avais à choisir entre Jésus ou Paul, c’est Jésus définitivement que je choisirais. Un des pères de l’Eglise, Irénée de Lyon dans son Traité contre les Hérésies, déclara que les Chrétiens croyaient dans la résurrection du corps physique, de la même manière que Jésus lui-même avait été ramené à la vie dans son corps physique. Très bientôt, je vous démontrerai que Jésus n’est en fait jamais mort sur la croix, mais qu’il a repris conscience dans la tombe. Et donc, que tout le concept de résurrection n’est en fait qu’une fausse doctrine propagée par les pères de l’Église, alors qu’en réalité, Jésus lui-même a enseigné d’autres notions, parfaitement en accord avec les religions d’Orient : le Karma et la réincarnation.


Je vais à présent citer un certain nombre de déclarations attribuées à Jésus telles qu’on les retrouve dans un évangile écrit par l’apôtre Jean lui-même....Oui !! Un évangile écrit par un des 12 apôtres de Jésus, et approuvé par les autres.....Ce texte existe bel et bien. Il a été intitulé ‘L’Evangile des Douze, ou de la Vie parfaite’ par le traducteur du texte, le révérend irlandais Ouseley. (Regardez ici et ici) Je présenterai bientôt ici même les origines de cet évangile dans un autre article. Pour le moment, je vais citer quelques passages de ce texte contenant les discours de Jésus dans le but de soutenir cette idée que je défends ici.


Dans un texte sacré de l’Hindouisme, le Bhagavad Gita, Krishna, l’incarnation de Dieu, déclare :

Ceux qui sont envieux et méchants sont ceux qui sont au niveau le plus bas parmi les hommes ; je les enverrai perpétuellement dans la transmigration, parmi les espèces les plus démoniaques de la vie’ (16,19) Mais aussi : ‘Ceux qui me vénèrent et dédient toutes leurs activités à moi, en m’étant dévoués sans hésitation, en s’engageant dans les activités de foi et meditant sur mon nom, je les délivrerai bien vite de l’océan de vie et de mort.

(12, 6-7)


Dans l’Évangile des Douze, Jésus nous dit ceci :

Ce que vous faîtes aux autres, ainsi il sera fait pour vous. Ce vous donnez, c’est cela même que vous récolterez. Tout comme vous jugez les autres, ainsi vous serez jugé. Tout comme vous servez les autres, ainsi vous serez servi. Car Dieu est juste, et récompense chacun selon son travail. Ce qu’ils sèment, c’est cela même qu’ils récolteront.’ (Lection 18, versets 11-12)


Ceci est la loi du Karma comme l’enseigne aussi Krishna dans le Bhagavad Gita. Les Chrétiens qui réfutent l’idée de la réincarnation ne peuvent fournir aucune explication au fait que même les nouveaux-nés souffrent, naissent aveugles ou malades dès la naissance. Les Chrétiens orthodoxes pourraient suggérer que ces bébés n’ont peut-être pas péché eux-mêmes mais qu’ils doivent souffrir pour les péchés de leurs parents. Le discours de Jésus, au contraire, nous apporte une explication claire et logique aux causes de la souffrance de l’humanité. Nous souffrons uniquement à cause de nos propres actes, et non pas à cause de ce que nos parents, grands-parents, etc auraient fait dans le passé....


Lection 24, verset 4, Jésus dit aussi :

Et Jésus leur parlait de la loi de l’Amour et de l’Unité de toutes formes de vie en une seule famille de Dieu. Et il dit aussi, Tout comme vous faîtes dans cette vie aux autres créatures , de même il vous sera fait dans la vie à venir.’

Ou Lection 34, Verset 10,

Car tout comme vous avez fait dans cette vie, ainsi, il vous sera fait dans la vie à venir.’


La troisième loi de la physique de Newton stipule que toute action entraîne une réaction égale et opposée. La science semble aussi défendre le même principe que Jésus ou Krishna. La question est de savoir si l’Église suivra le pas ou non ?